Yamiyo Sumiya

**Yamiyo Sumiya**

Sumiya Yamiyo

Nom : Sumiya
Prénom : Yamiyo
Sexe : Elle est de sexe féminin.
Âge et date de naissance : Elle a vu le jour un 10 novembre et a à ce jours 27 ans.
Race : Zou (éléphant)
Sexualité : Elle n‘a encore jamais ressenti le moindre sentiment d‘attirance, d‘amour pour quiconque. Et elle se refuse à en ressentir, même si son cœur pourrait un jour dire le contraire.
Oui, malgré son âge, elle est encore pur, même d'un simple baiser.

Métier : Vendeuse dans une boutique de vêtements.

Morphologie

Cette jeune personne, femme, qui se présente à vous est tout ce qui a l’air de normal, de banal, une hybride comme il peut en exister tant d’autres dans notre société actuelle. Elle ne se distingue en rien de ses compères et fait tout pour se fondre dans la masse de ce monde… Même si en dehors de cela, ou plutôt pour que cela soit ainsi, elle garde ses attributs animal cachés, mais nous y reviendrons un peu plus tard.
Intéressons-nous tout d’abord à sa moitié, que l'on dit, humaine. Mesurant une taille légèrement supérieur à ses camarades féminins, avec son mètre 80 qu’elle a parfois du mal à assumer, ne trouvant pas cela très féminin. Mais au fil du temps, elle a fini par faire avec, finissant par être celle qu’on appelle à l’aide pour attraper les articles en hauteur. Ainsi que pour soulever des charges lourdes, car malgré sont apparences de primes abords fin et élancé, elle n’en reste pas moins plus lourde et forte que la moyenne. Son poids actuel tournant autour des 140 kg d’après sa dernière pesée qui date de 3 ou 4 mois en arrière. Oui, cela ne parait pas très réel, quand on la juge d'un simple regard, mais nous allons dire que c’est un des mauvais tours de son hybridité animal qui entre nous, devient encore plus impressionnant une fois transformé. D’ailleurs, elle regrette un peu, beaucoup ce côté-là, car contrairement à toutes frêle jeune fille, si un jour cela lui arrivé de faire un malaise, elle aurait peur de devenir une gêne; car intransportable ou si cela devient possible, ce sera avec grande difficulté et avec l’aide de plus d‘une paire de bras (à moins que ce soit un hybride du même gabarit qu‘elle, chose qu‘on ne trouve pas à tous les coins de rue).
Malgré ce petit détail qu’on ne remarque pas en la voyant, heureusement pour elle et ses relations sociales... Elle est et reste ce qu’on peut appeler une femme aux formes généreuses et proportionné, rien d’excessif, tout en restant attirant si elle se donne la peine de souligner ses formes. Et bien malgré elle où à cause du métier qu’elle a choisi, elle fait toujours bien attention à son style vestimentaire, sans pour autant s'y consacrer avec autant d’attention que peuvent le faire ses collègues. Préférant quand même une certaine simplicité aux travers de ses tenues quotidiennes. Des tenues qui peuvent en dehors de ses formes, mettre également ses longues jambes en valeur. Tout dépend après évidemment de ce qu’elle porte à ce niveau-là.
Sa peau est assez pâle, non pas parce qu'elle évite le soleil, mais plus que c'est sa nature de peau, et sa texture en est classique, en dehors de ses mains. Qui elles, sont un peu plus rugueuse, sans doute à cause des tâches que beaucoup lui délaissent en raison de sa force et de sa trop grande amabilité de ce côté-là. Ce qui ne l’aide pas particulièrement vis-à-vis des hommes qui bien souvent peuvent prendre peur en voyant une femme plus forte qu’eux qui n’a pas besoin de leur aide. Mais elle préfère ça, même si une partie d’elle est blessé dans le fond, car elle a peur d’elle-même et de finir par blesser ceux qui s’approche trop d’elle comme cela a pu être le cas par le passé.
Allez, passons à son visage, qui n’a rien de repoussant, elle pourrait même passer pour quelqu’un de mignon si elle restait assise. Sa bouille aux traits doux, finement dessinés, ses yeux d’un marron clair aux touches rouges et discrètes, et sa longue touffe de cheveux, aux teintes d’un miel aux reflets roux… Tout semble fait pour la rendre agréable aux regards des autres. Mais regardez bien sa tignasse au volume un peu trop sauvage, ses yeux qui dans leur profondeur ont perdu goût à la vie et qui cache la culpabilité dont elle s’oblige à garder le poids, ce qu’elle parvient à dissimuler derrière une sacré carapace d’habitude journalière et d’heures de travail pour lesquelles, elle se donne au mieux.
Mais voilà, elle n’en reste pas moins un animal et qui plus est un animal des plus imposants, faisant près de 2 mètre 90 au garrot pour un poids passant la barre des 4 tonnes. Oui, ce n’est pas un petit gabarit. Sa peau est d’un gris perle assez pâle, rugueuse sur tout son corps, ses pieds sont des massues qui pourraient vous écraser d’un coup, comme si vous marchiez sur une tomate, cela ne lui ferait pas plus d’effet. Une trompe vient remplacer son nez; une trompe qui peut, à elle seule soulever près de 300kg. Ah, et il ne faut pas oublier ses défenses qui sortent de sa bouche et imposent leur présence de chaque coté de cette trompe. Ses oreilles qui sont d’un grand format, descendant des éléphants d’Afrique à l’origine… Des oreilles qui diminuent sous sa forme humaine, mais qui reste pourtant bien présente, alors, elle les roule sur elle-même et les cache sous ses cheveux. Tout comme sa queue qui redevient libre lorsqu’elle est sous forme animal, sinon, elle reste cachée dans ses vêtements le plus subtilement possible.
Le plus gros problème quand on est un animal de cette masse, c’est la transformation, il vaut mieux pour elle de ne pas oublier de retirer tous ses vêtements, sinon, ils ne pourraient survivre, déchirer en morceau au point de ne pouvoir les raccommoder. Même si le plus gros problème survient lorsqu’elle redevient elle-même et qu’elle n’a plus rien à se mettre sur le corps.

Psychologie

Ce n’est pas la partie la plus simple dont j’aurais à parler la concernant. Car elle a beau être un des animaux les plus imposant de notre monde, elle n’en reste pas moins quelqu’un qui malgré sa solide apparence et bien plus fragile qu’il n’y parait. Elle a énormément de complexes vis-à-vis de son double animal. Elle aurait tant aimé être délicate et fragile comme la majorité des jeunes filles, mais qu’est-ce qu’un éléphant a de mignon et d’attirant..? Elle répondrait sans le moindre doute : « Rien ». Même sous son apparence humaine, elle le ressent de la sorte. Jamais, elle ne pourra être considéré comme fragile, c’est ainsi qu’elle le voit et le verra pour encore un bon moment. Car qui pourrait penser le contraire lorsque par inadvertance vous lui rentrer dedans et que vous êtes le/la seul(e) à être tombé par terre tandis qu’elle est sur ses deux jambes sans l’ombre d’avoir ne serait-ce que vaciller sous la collision.
Son poids, sa force, sont des barrières bien trop élevé pour elle et à cause d’un incident dans sa jeunesse qui a causé la mort d’un de ses amis, elle a fini par avoir peur d’elle-même et de sa puissance. Elle évite donc de toucher elle-même les gens où si elle en ait obligé par la force des choses ou des événements, elle ferait extrêmement attention comme si elle se trouvait être un éléphant dans un magasin de porcelaine. C’est pourquoi, elle a bien souvent du mal à se détendre complètement lorsqu’elle est dans ce genre de situation délicate. Ne voulant plus se sentir à nouveau coupable d’avoir blessé quelqu’un ou pire, de l’avoir tué, même par accident. Une telle action la hantant toujours et pour longtemps encore. Ce qui fait qu’au final et vous l’aurez compris, elle n’assume pas du tout l’animal qui est en elle…
Mais ne la voyez pas comme quelqu’un de dépressif, elle a beau ne pas aimer sa condition animal, il y a des choses qu’elle aime par-dessus tout et qui lui font tout oublier un moment. Comme son travail dans lequel, elle est des plus sérieuses, tout en restant vigilante, elle aime le sentiment d’utilité qui s’en ressort, même si elle se passerait de certains clients des plus détestables… Heureusement, ils ne sont pas tous pareil. Mais ce qui l’attire le plus dans ce monde et lui fait réellement tout oublier c’est la nourriture. Elle est extrêmement gourmande, si elle a faim et elle a souvent faim, elle n’hésitera pas à manger qu’importe la quantité… Son estomac à l’air sans fond par moment, ce qui n’a pas le plus de charme chez une femme, mais pour ce côté-là de la féminité, elle fait une exception et ne se plaint pas d’être une grande mangeuse invétéré. Et un petit conseil, si vous voulez lui parler sérieusement, faite en sorte qu’elle est l’estomac rempli sinon, il se pourrait qu’elle ne fasse pas très attention à la conversation en cours où qu’elle la comprenne d’une toute autre manière que de la façon d’on vous l’entendez. Il est donc d’une certaine manière facile de l’appâter avec de la nourriture, si vous désirez qu’elle vous rende service ou autre, à vous de voir… Et elle n’est pas difficile question nourriture, elle aime pratiquement tout. Oui pratiquement, les seuls aliments qu’elle laisse de côté à l’heure actuelle sont les œufs de poisson et la noix de coco. Ce qui n’est pas difficile d’exclure d’une alimentation régulière.
Maintenant que nous avons parlé du côté sérieux de sa personne, car oui, la nourriture est un point très sérieux, je le souligne, nous allons passer à ce que j’ai signalé un peu plus haut dans cette fiche. Son refus d’aimer…
Je suis persuadé qu’elle aurait tournée autrement si rien n’était arrivé à l’époque. Mais lorsqu’elle a pris conscience de sa force, elle s’est aussi rendu compte, qu’elle ne pourrait faire que blesser les autres si un jour elle finissait par trouver une personne qui la touche et qui la pousse à se libérer des chaînes de sécurité qu‘elle porte en permanence. Surtout qu’elle a tendance à apprécier ce qui est fragile. Donc vous commencez à comprendre son problème… Ne pouvant se permettre de blesser un être aimé, elle a fermé et verrouillé son cœur le plus profondément que cela lui fut permis. Jusque là, tout marche comme elle l’entend, elle n’a succombé à personne et les seuls hommes qui ont tenté de l’approcher, en prenant conscience de sa force, ont fini par s’éloigner ou lui proposer d’être ami, simplement. Ce qu’elle accepte, sachant, croyant pertinemment qu'elle ne pourra jamais espérer mieux.
Mais cela vaut peut-être mieux pour elle d'être une grande solitaire, car en y réfléchissant bien, si elle arrive à passer le cap de ses appréhensions et qu'elle se libère... Il se peut qu'elle puisse développer des sentiments qui lui sont pour l'instant encore inconnu, voir mauvais pour elle et ceux qui l'entourent.
Cependant, ceci est un autre chapitre de son existence et dont personne n'a encore pu récolter d'information. Mais peut-être pourrions nous en découvrir un peu plus sur elle au fil du temps, à moins que rien ne change jusqu'à la fin de sa vie, ce que parfois elle se met à espérer, même si cela signifie en quelque sorte qu'elle sacrifie plus ou moins sa vie et ce qu'elle aurait pu vivre.

Histoire

Yamiyo Sumiya, c’est aujourd’hui une jeune femme qui vit la vie qu’elle a choisie, avec ses bons et ses mauvais côtés, mais avant que ce jour n’arrive, elle a quand même passé 27 ans sur ces terres. 27 années de vie, rempli de souvenir et de peur qui l’on menait à vivre sa vie. Je vais donc de ce pas vous en dire un peu plus sur ce qui fut…

Elle vit le jour dans la clinique d'une petite ville au sud du Japon, mais pour fêter ce joyeux événement, il n’y avait que sa mère et son frère alors âgés de 6 ans. Leur famille ne se composant que de ces trois membres. Elle n’a jamais eu, ni connut son père… Sa mère, à ce sujet, lui raconta lorsqu’elle fut en âge de savoir et de comprendre qu’elle avait quitté son père à cause d‘un simple geste, il l‘avait frappé, alors qu‘elle était enceinte d‘elle. C’était la seule et unique fois où il l’eut frappé et il ne put réitérer l’expérience… La mère de Yamiyo ne pouvant pardonner un tel geste. Pour elle aucun homme ne devrait porter sa main contre une femme. Elle préféra donc l’abandonner et demander le divorce dès qu’elle le put, plutôt que de rester plus longtemps avec un tel individu. Ne l’ayant à partir de ce jour plus jamais appelé par son nom. Il semblait être aux yeux de la mère, n’être plus rien. Même si elle considérait comme important que ses enfants ne se fassent d’idée sur le fait de ne plus avoir de père, c’est pourquoi elle préféra mettre les choses au clair. Et elle les informa que s’ils voulaient un jour voir leur père, ils le pourraient, elle n’empêcherait pas ses enfants d’aller vers lui si c’est leur choix, mais qu’ils y réfléchissent avant et qu’ils le fassent, sans rien lui dire.
Après ce jour-là, elle n’aborda plus le sujet du père de ses enfants. Les élevant avec tout l’amour qu’une mère seule pouvait leur offrir. Les années passèrent, mais elle continua à être seule sans retrouver de partenaire avec qui continuer sa vie, laissant ses enfants être le centre de son univers. Ils n’étaient donc que trois, mais ils étaient aussi très uni, malgré que la vie n’était pas toujours simple et qu’il était difficile pour une mère de travailler pour leur apporter de la nourriture tous les jours, particulièrement pour des hybrides tels qu’eux qui ont un appétit des plus démesurés.

Cette période de vie était la plus insouciante pour la petite Yamiyo, une période qui n’est qu’un vague souvenir pour moitié, effacé. En gardant principalement les précieux sentiments de chaleur qui existait dans son cœur à l’époque. Des sentiments qu’elle finit par perdre et qui ne restèrent qu’en tant que souvenirs lorsqu’elle commença à rencontrer du monde en allant à l'école…

Tout commença assez vite, elle n'avait aucune conscience de sa force et n'avait jamais eu besoin d'en prendre conscience au sein de sa famille, vu qu'ils étaient tous semblables. Mais lorsqu'elle débuta dans sa vie sociale, elle rencontra quelques difficultés... Les jeux d'enfants innocents, devenant un obstacle rapidement. Donnant bleus et blessures à ses camarades sans le vouloir, simplement en les touchant (bousculant) quand ils jouaient à chat ou encore en les frappant plus violemment qu'elle ne pouvait s'en croire capable. N'ayant jamais vécu ce genre d'expérience lorsqu'elle pouvait jouer avec son frère. Elle avait encore du mal à comprendre à l'époque, mais beaucoup de parents finirent par venir se plaindre auprès de l'établissement à cause des blessures non volontaire qu'elle affligeait aux autres et elle changea plus d'une fois d'école à cause de ses plaintes répétées dont ne pouvait se permettre les établissements où elle se trouvait.

Puis vint la période du collège. Elle n'était pas encore bonne juge face à sa force, mais avec le temps, elle avait fini par faire plus attention, s'éloignant parfois un peu des autres, un peu contre son gré, juste pour éviter un geste maladroit qui l'obligerait encore à changer d'école.
Malheureusement, elle ne put entièrement caché ce qui faisait partie intégrante d'elle et ce qui l'avait un peu étonné, c'est qu'une fois, elle avait dévoilé un peu de sa force... Elle s'attendait donc à la réaction habituelle qu'elle engendrait d'ordinaire, mais aussi étonnant qu'elle put trouver cela, ils admirèrent sa force. C'était la première fois qu'une telle réaction lui était rendue. Ce petit événement, lui avait un peu redonné confiance et lui avait permis de se faire des amis. Une chose qu'elle ne pensait plus possible. Et elle redoubla donc d'effort pour ne plus risquer de blesser personne.

Et parmi ses amis, un jeune homme sortait du lot, peut-être parce qu'il était devenu le voisin de la famille lorsqu'ils avaient emménager dans cette nouvelle ville et qu'il était donc l'ami avec lequel, elle passait le plus de temps. Ils rentraient souvent ensemble, étudiaient aussi ensemble avant les examens. Un très bon ami en quelque sorte… Un usagi pour être plus précis du nom de Hakuro. Et elle ne l’avouera sans doute jamais, mais il fut sans doute son premier et seul coup de cœur qu’elle n’ait jamais eu jusqu’à aujourd’hui. C’est peut-être pour cette raison qu’elle reste autant marquée par les événements qui arrivèrent lors de leur seconde année de collège…

Rien ne laissait présager quoi que ce soit de particulier… Hakuro venait passer la nuit chez les Sumiya à cause des vacances, ce qui s’était déjà produit en d’autre moment. Et tout se passa pour le mieux toute la soirée, puis vient l’heure pour tout le monde de partir se coucher. Les deux adolescents allèrent dans la chambre de Yamiyo et discutèrent un peu avant de sombrer dans leur sommeil respectif. Mais le sommeil de la jeune fille se fit assez cours lorsqu’un orage éclata et la réveilla en sursaut. À cette époque, c’était sa plus grande peur et à cause de cette peur, elle avait du mal à contrôler sa transformation… Le tonnerre se rapprochant, elle ne put s’empêcher de prendre sa forme animal, écrasant au passage, son lit et son ami encore endormi au sol qui était il y a un instant à ses côtés et se retrouvait maintenant sous une masse arrivant pratiquement à 2 tonnes.
Son frère arriva un instant trop tard… Il connaissait la peur de sa sœur, mais n’avait pas fait attention au temps et lorsqu’il l’avait remarqué, il s’était précipité dans sa chambre, malheureusement le désastre avait déjà eu lieu… Il ne put que constater le sang qui dépassait de la masse imposante emplissant la chambre. Et tout en ouvrant ses bras, il l’appela.

« - Yami, calme toi, je suis là, viens… »

Se collant à elle pour l’apaiser, elle finit par reprendre forme humaine… Elle était en pleure dans les bras de son frère, toujours effrayé par le tonnerre qui petit à petit s’éloignait, mais qui était toujours présent la faisant encore sursauter à chaque éclatement de bruit.
Elle ne prit conscience de ce qui s’était passé dans sa chambre qu’après avoir retrouvé son calme. Le sol de sa chambre était humide, c’était étrange, la fenêtre était-elle ouverte..? Non. Alors pourquoi..? Elle allait sortir sa tête des bras de son frère pour regarder, mais ce dernier l’en empêcha, la sortant de la chambre tout en gardant sa tête contre lui, lui cachant sa vision.

« - Ne regarde pas. »

Pourquoi..? C’est alors qu’elle réagit. Hakuro ou était Hakuro..?
Il l’a transporta jusqu’à la salle de bain, mais elle se mit à se débattre, elle voulait confirmer sa pensée. Se répétant que c’était une mauvaise blague, qu’elle se faisait des idées, que ce qu’elle avait en tête ne pouvait pas être vrai. Mais lorsqu’elle fut relâchée dans la baignoire et qu’elle vit tout le sang qui la recouvrait, elle en resta paralysée.

« - Qu’ai-je fait..? Grand-frère, qu’ai-je fait..? Ce ne peut pas être… celui de… »

« - Tu n’as rien fait. Calme toi, ce n’est qu’un accident… »

« - Un accident..? Tu veux dire que… j’ai… »

Sur ce, la mère arriva dans la pièce réveiller par l’effervescence de la maisonnée. Une main sur la bouche, elle était blanche comme un linge. Elle semblait ne pas se sentir bien.

« - Maman ! Pourrais-tu t’occuper de Yami, s’il te plait, je vais appeler du secours. »

Elle fit un signe négatif de la tête.

« - Ça ne sert à rien… »

« - Alors, il ne me reste plus qu’à appeler la police. »

« - NON ! Ils vont me retirer ma fille. Ne dis rien, on peut s’en charger, non..? »

Elle venait de s’agenouiller près de son fils, l’agrippant au col, d’un air quelque peu désespéré. Elle voulait protéger ses enfants coute que coute et paraissait être prête à tout pour cela.

« - Ne dis pas n’importe quoi. Je sais que c’est difficile de penser que notre famille pourrait être séparée, mais pense aussi à la famille d’Hakuro. »

« - Mais… »

« - Ne t’inquiète pas, c’est ma faute, j’en prendrais l’entière responsabilité. »

Yamiyo, sous le choc de ce qu’elle venait de faire, ne comprit pas tout de suite que son frère avait eu l’intention de s’accuser du meurtre qu’elle venait de commettre. Ce ne fut qu’une semaine plus tard, lorsqu’elle se réveilla de ce cauchemar qu’elle fut au courant qu’il s’était dénoncé à sa place et qu’il avait été enlevé de ses côtés pour purger une peine de plusieurs années.

Sa mère et elle déménagèrent pour une autre maison dans la ville d‘Hikari, ne pouvant rester auprès de ceux qu’ils avaient blessé. Ne vivant plus que toutes les deux. Les années qui suivirent cette nuit furent les plus éprouvantes pour la jeune fille qui revivait la scène à chaque fois qu’elle s’endormait. Heureusement, grâce au temps sa peine diminua et ses cauchemars devenaient de plus en plus occasionnels. Même s’ils revenaient facilement la hanter lorsque durant la journée, elle venait à voir, à entendre une chose ou une autre qui lui rappelait son ami.

Cependant, cela ne l’empêcha pas d’avancer dans la vie, même si depuis, elle a apprit à mieux contrôler sa force et sa transformation. Une situation comme celle-ci ne devrait plus jamais se reproduire… Et même si dorénavant, elle n’a plus peur de l’orage, cette peur ayant été surpassé par la peur qu’elle éprouve d’elle-même… Il reste qu’elle déteste ce temps par-dessus tout à cause des souvenirs que cela fait resurgir à chaque fois en elle. Et il n’est pas rare de la voir verser quelques larmes lorsqu’il se met à tonner dans le ciel.

Le temps passant, elle finit ses études pour entrer dans le monde de la vente, même si au départ, elle ne s’y prédestinée pas. Elle se laissa simplement porter pas ce qui lui semblait lui convenir le mieux et aujourd’hui, même si ce ne fut pas le cas au début, elle apprécie ce métier qui est le sien et le fait avec plaisir.
Elle a aussi quitté la maison de famille à ses 20 ans, habitant seule depuis, même si elle reste dans la même ville que sa mère. Elle continue également à aller voir son frère qui est en prison, ne pouvant l’abandonner après ce qu’il avait fait pour elle. C’est sans doute pour l’instant le seul homme qui compte dans sa vie. Yamiyo a d’ailleurs, à de multiple reprise demandait à son frère de rétablir la vérité, ne pouvant supporter ce faux semblant de rôle, mais à chaque fois, il repousse son offre, disant ne pas avoir regretté son geste…

Et vous ?

Pseudo : Yamiyo
Âge : …Un âge certain… multiple de 3.
Sexe : Féminin
Comment avez-vous connu le forum ? …
Remarque(s) : …

Code : La louve s'est régalée. ~

**Nahiro O'Hara**

Re-bienvenue. ~ Tout est parfait, très belle fiche et j'aime beaucoup l'avatar. *-*
Tu es validée sans hésitation ! Je ne te rappelle bien entendu pas la procédure à suivre. :)

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