Lia est née le 12 août, un jour e chaleur intense dans la grande maison Cavalli, habitée par quasiment toute sa famille. Maison qu'elle occupera toute son enfance. Sa mère, Era, fut très surprise en s'apercevant que sa fille était un hybride de serpent, puisque cette hybridité remontait à très longtemps dans la famille, un certain arrière-grand-père d’Amazonie, décédé depuis une dizaine d'année. La petite fille grandit calmement, elle eut une enfance remplie de bonheur et de joies, en s'amusant dans les rues de sa ville natale, Lucca. Dès qu'elle sut marcher, elle et ses cousins commencèrent à se balader dans les alentours de la maison, puis de plus en plus loin. C'est elle qui eut l'idée de se rendre sur la place du marché, où la petite troupe d'enfants se firent détester à la fin de l'année. Ils prenaient une orange par là, une brioche de ce côté-ci et un avocat de l'autre. C'est son passé de voleuse, lorsqu'elle compris qu'elle pouvait utiliser ses pouvoirs de serpent venimeux pour effrayer les policiers et les garder à distance pendant que ses cousins prenaient la fuite, elle prit plus ou moins la tête de la troupe, il n'y avait pas de chef, mais elle tentait de s'imposer au milieu de ses cousins déjà plus grands. Ils courraient dans les rues pour échapper à un énième policier quand Lia tomba pile en face de sa mère, à ses quatre ans. Era emmena sa fille à la maison et l'assit sur le canapé avant de s'accroupir devant elle.
« Dans quelques semaines tu devras aller à l'école, alors je voudrais que tu comprennes que tu ne peux pas utiliser ton venin pour effrayer les autres. »
« Mais je suis supérieure à eux ! Ils ne vont pas m'accepter si je ne m'impose pas ! » riposta Lia immédiatement.
« Bien sûr que si, il suffit que tu t'ouvres au monde, tu n'as pas besoin d'utiliser un venin mortel pour te faire accepter. » répondit calmement sa mère.
Même si à cette époque Lia n'en avait rien compris, elle accepta de ne plus effrayer les autres grâce à sa nature mais resta la même petite fille. Garçon manqué, pas très travailleuse, encore voleuse et combattante. Aujourd'hui ce passé s'est effacé depuis longtemps, mais il en reste des traces, Lia est agile et rapide et même si elle ne le fait plus elle n'aurait pas de problèmes à prendre le téléphone d'une poche de ses élèves.

Dès son entrée à l'école, elle n'eut aucun mal à s'adapter, les autres lui demandaient simplement pourquoi elle n'avait pas d'oreilles de chien, de loup ou de chat. Elle répondait alors fièrement, les deux mains sur les hanches, qu'elle était un serpent et que plus tard avec son venin mortel elle dirigerait la mafia du pays. Les garçons la trouvaient cool, et les filles avaient un peu peur d'elle, mais la petite brune s'était bien débrouillé. Elle commença à se bagarrer avec les garçons vers l'âge de six ans et failli se faire renvoyer de son école primaire beaucoup de fois. Elle ne voulait pas changer et restait la même, débordante d'énergie et de force, malgré les petits accrochages qu'elle avait avec ses parents. Elle ne le sentait pas à ce moment-là, mais Era et Leon ne s'entendaient plus vraiment, ils s'engueulaient de plus en plus souvent mais tenaient bon, car ils aimaient tous les deux leur fille. Contrairement à ses frères et sœurs, Era n'eut pas d'autres enfants, et Lia resta fille unique, mais elle s'amusait avec ses nombreux cousins et cousines au lieu de s'occuper de petits frères et sœurs. Et ça lui allait très bien comme ça, sa personnalité, ses parents, sa famille, elle était bien.

Puis elle a finit par entrer au collège, à ses onze ans. Et puis elle a rencontré d'autres gens, a plus ou moins changé de personnalité. Elle est restée assez « agressive » mais devint plus féminine, enfin, moins masculine. Avec cette année de sixième commença son temps de gothique de mauvaise humeur, elle ne travaillait toujours pas plus que la moyenne en classe et ennuyait un paquet de gens. Mais qui allait la provoquer ? Elle n'avait plus d'amis à l'école, sa famille était scolarisée ailleurs et pas du même âge qu'elle. À vrai dire, elle ne savait pas trop quoi faire, alors elle préférait rester ainsi, seule et désagréable, pas amicale, c'était limite si elle montrait les crocs, littéralement. Elle continua comme ça l'année d'après, puis entama son année de quatrième. Depuis quelques temps elle avait commencé à remarquer les tensions entre ses parents mais sa carapace de méchanceté restait présente même à la maison et elle s'engueulait aussi avec sa famille. Alors qu'elle avait quatorze ans, pendant les vacances de Noël, sa mère se posa sur la pas de la porte de sa chambre pendant que sa fille écoutait de la musique dans son lit. Elle lui demanda d'enlever son casque pour l'écouter deux secondes, Lia râla mais descendit le son et dit qu'elle écoutait. Peu convaincue, Era continua quand même.
« Tu l'as sans doute remarqué, mais ton père et moi ne nous entendons plus. C'est fini. J'ai besoin de changer d'air. On va se séparer, et j'ai envie de déménager. C'est moi qui ai obtenu ta garde. Tu te rappelles quand je t'ai raconté mon voyage au Japon lorsque j'avais ton âge ? Et bien, dans un mois les cartons seront fais, les billets d'avion achetés et tous les papiers administratifs remplis, nous déménageons, toi et moi, au Japon. »
Lia n'en croyait pas ses oreilles. Elle enleva son casque lentement, écarquillant les yeux. Elle savait que ses parents se s'entendaient plus vraiment, mais pas à ce point là. Encore un peu sous le choc, la voix tremblante, elle répondit à sa mère, la fixant dans les yeux.
« Tu peux pas me forcer à partir ! Je veux dire, je m'en fous du japon moi ! Je veux rester ici, avec la famille, les gens, l'Italie ! Les pâtes les pizzas, Rome et tout ! Je ne m'éloigne pas de ma culture ! »
« C'est bien la première fois que je t'entends parler de l'Italie comme ça … On ira là-bas et puis c'est tout, peu importe la barrière de la langue on se démerdera sur place, tu sais bien parler anglais non ? Je t'apprendrais au pire. Aller viens je vais te montrer. »
« Non ! » répondit la jeune fille sèchement. « Je ne veux rien apprendre pour l'instant, laisse-moi tranquille ! »
Elle n'ajouta rien et poussa sa ère hors de sa chambre avant de fermer la porte violemment. Elle n'en croyait toujours pas ses oreilles, et une lente haine s'installa dans son cœur, accompagnée par la tristesse. Une bonne rancune qui ne guérira jamais vraiment.

Et en février le déménagement était terminé, Lia avait à peine dit au revoir à son père qu'elle s'envolait pour un tout nouveau pays, de nouveaux gens, une nouvelle culture, une nouvelle nourriture. Elle n'avait aucune envie de changer sa vie, elle était bien là où elle était avant, pourquoi changer ? Mais elle n'avait rien pu y faire.
Elle intégra un collège simple, où elle eut du mal à s'intégrer à cause de la langue. Elle avait finit par abandonné la résistance et sa mère lui avait apprit les bases d'anglais et de japonais, mais elle ne comprenait presque rien à ce que disais ses camarades, les professeurs ou simplement les gens. L'écriture était encore plus difficile, elle qui n'avait pas une très bonne mémoire, confondait beaucoup de choses, en oubliait d'autre, faisait des fautes énormes et n'avait pas vraiment d'amis non plus. Elle ne passa pas cette année et redoubla, mais de toute façon elle s'était bien douté qu'elle n'y arriverait pas du premier coup. Quand aux rapports avec sa mère, elle restait froide et ne faisait rien pour arranger cela. Elle lui en voulait toujours pour l'avoir séparé de sa ville, ses racines. Lors des grandes vacances, le printemps, elle apprit à connaître un peu mieux son nouveau lieu de vie. Elle apprit beaucoup par elle-même et son caractère changea à nouveau. Elle s'était faite à l'idée qu'elle n'était plus la personne qu'elle était en Italie. Lia était une toute nouvelle personne. Plus mature, pleine de vie mais surtout vide. Vide de connaissances, de projets, d'idées, de tout. Elle ne demandait alors qu'une chose, apprendre. C'est tout. Redoublant d'efforts elle s'améliorait du mieux qu'elle pouvait en japonais et en anglais pour pouvoir au moins comprendre ce qu'on lui expliquait. À la rentrée, elle rencontra un garçon, et devint rapidement amie avec lui. Il semblait intrigué par elle et était prêt à l'aider à s'intégrer. Ce garçon s'appelait Genki et était un hybride loutre très mignon. Il parlait même un peu anglais et surtout, sa grande passion, était le dessin. C'est comme ça, que la Lia que vous connaissez aujourd'hui est apparue.

La suite est assez simple à deviner. Non ? Genki aida comme promis Lia à parler et écrire le japonais, lui fit découvrir de nombreuses choses et ils devinrent de réels amis. La jeune fille regrettait de n'avoir pas pu partager de tels liens avec d'autres personnes dans son pays natal et s'était promise d'être plus amicale et ouverte. Comme vous pourriez le penser, les deux amis ne sont même pas tombés amoureux. Même s'ils avaient tellement de choses en commun, même s'ils s'entendaient si bien, ils ne pouvaient se voir qu'en amis. Lia est encore aujourd'hui très reconnaissante envers ce garçon qu'elle a rencontré et qui lui a tant appris de la vie et n'hésite pas à lui envoyer un mail de temps en temps. Car Genki déménagea à l'opposé du pays, mais les deux amis se séparèrent sans regrets, et Lia le remercia une dernière fois en lui offrant un bracelet brésilien. Ce simple truc en fils de laines était un véritable symbole pour elle. Ses cousins lui en avait offert toute une tripotée avant qu'elle ne parte. Sur le coup, elle n'avait pas vraiment apprécié et les avait rangé dans une vieille boîte. Mais à la fin de ses années de lycée, après le départ de son ami, elle rentra chez elle et rouvrit cette boîte. Les larmes aux yeux, se remémorant tous les bons moments de son enfance et repassant tous ses souvenirs, elle les enfila tous, et pour tout vous dire, elle ne les a toujours pas enlevé.
Les moments qu'elle avait passé avec les nouvelles personnes de son entourage lui avait forgé un nouveau caractère. Telle qu'on la connaît aujourd'hui, colorée, toujours souriante, espiègle, positive et optimiste. C'est à ce moment qu'elle s'est tatoué l'épaule gauche ! Elle se lança dans des études d'arts, et se dit qu'elle devrait commencer en même temps à pardonner à sa mère. Ses rapports avec elle s'améliorèrent depuis, et Lia en est la première ravie. Passant son diplôme de dessin haut la main, elle se lança sur la voie de l'enseignement, épreuve qu'elle releva avec enthousiasme et remporta dans les premiers. N'ayant aucune expérience sur le terrain, elle se mit alors à chercher un établissement pour commencer à transmettre son savoir et tomba presque par hasard sur un endroit qui lui conviendrait totalement : Hikari. La capitale hybride. Elle décida alors, du haut de ses vingt-trois ans, sans aucune expérience, de couper le faible cordon qui la retenait chez sa mère et déménagea en ville, pleine de nouveau gens, de nouvelles rencontres. Son ukulélé sur dos, sa mallette de dessin dans la main droite, elle entre dans son nouveau lieu de vie.

Pseudo : Zizi (mais je m'appelle Izia)
Âge : 15 ans
Sexe : ♀
Comment avez-vous connu le forum ? Alan O'Caran a trainé ma carcasse jusqu'ici
Remarque(s) : Mon avatar est encore provisoire, il aura ptet quelques 'retouches' je crois, il est fait par Alan, bref. Et aussi, je suis à l'internat, donc je n'ai accès à internet que le week-end, du vendredi soir au dimanche soir, parce que la wi-fi a été coupée bizarrement, donc je n'ai plus internet au lycée ! Donc si je n'avance pas avant dimanche faudra pas s'inquiéter de l'inactivité :3

Code : La louve s'est régalée. ~